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27 mars 2024 3 27 /03 /mars /2024 18:00

27 mars 2024 à 21h30

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26 mars 2024 2 26 /03 /mars /2024 20:21
Le site du philosophe et métaphysicien Jean Borella
Jean Borella - Présentation

Est né à Nancy le 21 mai 1930. Père d'ascendance italienne. Mère lorraine. A reçu une éducation catholique. Son père, aviateur militaire de carrière, est tué dans un accident d'avion en 1937.

Etudes secondaires classiques. Reçoit l'enseignement de Georges Valin, puis durant trois ans, celui de Guy Bugault et de Raymond Ruyer dont il suit les cours à l'université de Nancy.

Acquis dès lors à la doctrine platonicienne et à la perspective métaphysique du védânta que Valin lui a révélée, il passe les examens de la licence de philosophie en 1953.

De cette année date également sa rencontre avec Guénon dont la lecture confirme et ordonne ce qu'il savait déjà. En 1954, il se marie avec une jeune fille d'origine polonaise.

Professeur de philosophie à Gérardmer en 1957, il réussit le concours d'agrégation en 1960. En 1962, il est nommé professeur en "Lettres supérieures" à Nancy où il enseignera la philosophie et le français jusqu'en 1977. Nommé alors à l'université de Nancy, il succède à Georges Valin dans l'enseignement de la métaphysique.

En 1982, il soutient sa thèse de doctorat d'Etat, à l'université de Paris X-Nanterre. Père de trois filles (dont la troisième est bénédictine), il est aussi quatre fois grand-père.

C'est en 1950 que se forma dans son esprit le projet d'une philosophie du symbole, à l'occasion de la proclamation du dogme de l'Assomption de Marie, montant au ciel avec son corps ; philosophie dont l'axiome de base était le suivant : c'est précisément parce que cette assomption symbolise la royauté de Marie sur toute la création qu'elle est aussi objectivement réelle.

L'unité du symbolisme et du réel, intuitivement perçue, lui paraissait de nature à répondre adéquatement à la crise théologique qu'il voyait poindre dans l'Eglise catholique.

Avec l'ouverture du Concile et les destructions qui s'ensuivirent, il lui parut nécessaire d'entreprendre une réfutation de l'hérésie "fraternitaire" qui menaçait d'entraîner le Catholicisme tout entier dans sa dérive, ainsi qu'une restauration de l'anthropologie, de la théologie et de la spiritualité chrétiennes.

Ce fut l'objet de son premier livre : La charité profanée" en 1979. Il poursuivait en même temps son projet initiale dont une réalisation partielle fut en 1982 sa thèse de doctorat qu'il édita en 1989 et 1990 sous la forme de deux ouvrages indépendants, qui devrait s'achever par la rédaction d'une métaphysique du symbole.

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25 mars 2024 1 25 /03 /mars /2024 20:30
Irons-nous en enfer ?

Dans cet enregistrement vidéo, Père Raphael [Noica],  disciple de St. Sophrony l'Athonite, qui vit maintenant comme un ermite dans les montagnes roumaines, nous réconforte et nous dit que "la perte est "impossible", parce que Dieu est tout-puissant et que Son amour n'est vaincu par aucun péché... Et Dieu "sait seulement" comment nous sauver, parce qu'Il aime".

Père Raphael: 

Pouvez-vous imaginer un Dieu en colère ? Oh, combien de fois j'ai vécu cela et je l'ai entendu de tant d'entre vous dans des lettres et dans des conversations : "peut-être que j'ai péché et que Dieu s'est fâché et ne veut plus m'entendre".

C'est de l'hérésie !

J'ai commencé par dire qu'il est important de s'en souvenir : dans les moments difficiles où, en gardant notre esprit en enfer - pas comme Silouane - nous ne savons pas, nous n'avons pas cette expérience complète - mais quand j'ai un sentiment de culpabilité, quand je commence à ressentir mon péché [...] il n'y a pas besoin de se cacher derrière mon imagination ou dans les buissons comme Adam, ou quelque chose comme ça.

Il s'agit d'accepter qui je suis, peu importe à quel point je suis laid, peu importe à quel point je suis mauvais.

Parce que de ce ce pécheur, que je suis pour de vrai, Dieu me fait sortir de ce péché.

Et d'une part, Il est tout-puissant et Il peut me faire sortir de n'importe où, il n'y a pas de limite à la puissance de Dieu, d'autre part, Son amour, en bref, est vainqueur de tout péché.

Eh bien, paradoxalement, plus je suis pécheur, plus l'amour de l'omnipotence de Dieu est rayonnant ou la toute-puissance de l'amour de Dieu se montre, parce qu'Il m'en sort, par les moyens que mon péché offre à Dieu, pour ainsi dire.

Et je veux dire que si vous considérez l'amour de Dieu, est-il possible que l'homme périsse ?

La perdition est « impossible », parce que Dieu est tout-puissant et que Son amour n'est surmonté par rien, quel que soit le péché que j'ai commis.

Alors pourquoi parlent-ils de la perdition ?

Tout est une question de liberté humaine.

Comme les anges, certains d'entre eux sont tombés et d'autres sont restés avec Dieu. 

La liberté est peut-être le point numéro un de cette image de Dieu et de la ressemblance avec Dieu.

Si Dieu me sauvait par la force, ce ne serait pas un dieu, parce que je serais forcé.

Il s'agit de ma liberté, de pouvoir dire non à la toute-puissance et à l'Amour de Dieu et de périr.

Et c'est, dans le négatif, une mesure de la liberté de l'homme et de l'amour de Dieu dans laquelle Il a fait de l'homme comme Dieu.

La même liberté peut, malgré tout, me conduire à la perdition et à la mort.

Bien sûr, cette liberté est ce que Dieu m'a donné pour que, malgré tout, je puisse être sauvé.

Et Dieu "sait seulement" comment nous sauver, parce qu'Il aime.

Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après

Orthodox Elders

 

Vidéo avec sous-titres en anglais

Pour voir les sous-titres en français cliquer la roue dentée en bas de la vidéo, cliquer "sous-titres anglais" puis "traduire automatiquement" et choisir le français dans le liste déroulante.

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