Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
4 mai 2010 2 04 /05 /mai /2010 22:31

mere_teresa_enfant.jpg

 

Je dis toujours que l'amour commence à la maison. Il y a d'abord la famille et ensuite votre ville. C'est facile de prétendre aimer les gens qui sont très loin, mais beaucoup moins facile d'aimer ceux qui vivent avec nous ou tout près de nous.

 

Je me méfie des grands projets impersonnels car seule chaque personne compte. Pour parvenir à aimer quelqu'un, il faut se rendre proche d'elle. Tout le monde a besoin d'amour. Chacun de nous a besoin de savoir qu'il compte pour les autres et qu'il a une valeur inestimable aux yeux de Dieu.

Le Christ a dit : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. »

 

Il a dit aussi : « Ce que vous faites au plus petit de mes frères humains, c'est à moi que vous le faites » (Mt 25,40). C'est lui que nous aimons dans chaque pauvre, et chaque être humain sur la terre est pauvre de quelque chose.

 

Il a dit : « J'avais faim et vous m'avez rassasié. J'étais nu et vous m'avez vêtu » (Mt 25,35).

 

Je rappelle toujours à mes soeurs et à nos frères que notre journée est faite de vingt-quatre heures avec Jésus.

 

Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
A Simple Path (trad. Un Chemin tout simple, Plon Mame 1995, p. 83)

Partager cet article
Repost0
3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 22:29

Laisser être, laisser croître
 Laisser être, ne pas accaparer…
Entretenir ne pas assujettir…
Présider à la vie ne pas faire mourir.


Tao Té King , chap.10

 

Une nouvelle lettre en ligne : "La voie du silence" de l'association ADPCOT

 

Sagesse du corps et art de vivre par la pratique d'exercices de traditions orientales

 

voie_silence_head.png

 

Télécharger la première lettre (pdf) en cliquant l'image ci-dessous

 

voie_silence_page.jpg

 

Site ADPCOT http://www.adpcot.org/

Partager cet article
Repost0
2 mai 2010 7 02 /05 /mai /2010 22:15

parterre_fleurs.jpg

 

Longtemps, je me suis demandé pourquoi le Bon Dieu avait des préférences, pourquoi toutes les âmes ne recevaient pas un égal degré de grâces... Jésus a daigné m'instruire de ce mystère, il a mis devant mes yeux le livre de la nature et j'ai compris que toutes les fleurs qu'il a créées sont belles, que l'éclat de la rose et la blancheur du lys n'enlèvent pas le parfum de la petite violette ou la simplicité ravissante de la pâquerette. J'ai compris que si toutes les petites fleurs voulaient être des roses, la nature perdrait sa parure printanière, les champs ne seraient plus émaillés de fleurettes.

   Ainsi en est-il dans le monde des âmes qui est le jardin de Jésus. Il a voulu créer les grands saints qui peuvent être comparés au lys et aux roses mais il en a créé aussi de plus petits et ceux-ci doivent se contenter d'être des pâquerettes ou des violettes destinées à réjouir les regards du Bon Dieu lorsqu'il les abaisse à ses pieds ; la perfection consiste à faire sa volonté, à être ce qu'il veut que nous soyons.

     J'ai compris encore que l'amour de Notre Seigneur se révèle aussi bien dans l'âme la plus simple qui ne résiste en rien à sa grâce que dans l'âme la plus sublime ; en effet le propre de l'amour étant de s'abaisser, si toutes les âmes ressemblaient à celles des Saints docteurs qui ont illuminé l'Église par la clarté de leur doctrine, il semble que le Bon Dieu ne descendrait pas assez bas en venant jusqu'à leur coeur, mais il a créé l'enfant qui ne sait rien et ne fait entendre que de faibles cris, il a créé le pauvre sauvage n'ayant pour se conduire que la loi naturelle et c'est jusqu'à leur coeur qu'il daigne s'abaisser, ce sont là ses fleurs des champs dont la simplicité le ravit. En descendant ainsi le Bon Dieu montre sa grandeur infinie. De même que le soleil éclaire en même temps les cèdres et chaque petite fleur comme si elle était seule sur la terre, de même Notre Seigneur s'occupe aussi particulièrement de chaque âme comme si elle n'avait pas de semblables.


Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (1873-1897), carmélite, docteur de l'Église
Manuscrit autobiographique A, 2r°- 3r°

Partager cet article
Repost0